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Affichage des articles du mai, 2024

Prix BJKD 2024 : l'Afrique de l'Ouest et Centrale célèbre l'entrepreneuriat jeune

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La Fondation Bénédicte Jeanine Kacou Diagou (BJKD) lance la 7ème édition de son prestigieux Prix BJKD, un tremplin pour les jeunes entrepreneurs d'Afrique de l'Ouest et Centrale. Ce concours d'excellence, ouvert aux 18-40 ans, récompense les projets de développement d'entreprises les plus prometteurs et innovants. Une compétition panafricaine Cette année, le Prix BJKD élargit ses horizons en invitant les jeunes entrepreneurs de 16 pays à participer. Les 8 pays de l'UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), les 6 pays de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad), ainsi que la République Démocratique du Congo (RDC) et la Guinée Conakry sont représentés. Critères de participation et candidature Pour être éligibles, les candidats doivent : Être âgés de 18 à 40 ans. Être ressortissants de l'un des 16 pays participants. Diriger une entreprise en cours de développement, dûment

Mères de cœur en Côte d'Ivoire : Quand l'amour maternel transcende les liens du sang

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Certains prétendent qu'il est impossible d'aimer un enfant qui n'est pas le sien comme le sien. Pourtant, l'amour maternel est une force si puissante qu'il peut naître et s'épanouir bien au-delà des liens biologiques. En Côte d'Ivoire, cette réalité est profondément ancrée dans notre culture et notre société. Les "mères de cœur", ces femmes qui offrent leur amour et leur dévouement à des enfants qui ne sont pas issus de leurs entrailles, sont légion. Figures féminines de la maternité élargie Tantes, voisines, éducatrices, marraines ... Autant de figures féminines qui incarnent cette maternité élargie, tissant un réseau d'amour et de soutien autour des enfants. Elles sont les gardiennes de nos traditions, les piliers de nos communautés. Elles transmettent leur savoir, leur sagesse et leur amour inconditionnel à la jeune génération. Prenons l'exemple de Tata Odette, cette tante qui a élevé ses neveux comme ses propres enfants après le décès t

Afterwork des blogueurs ivoiriens : la ZLECAf au cœur des échanges

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Le 21 mars 2024, s’est tenu l'afterwork des blogueurs ivoiriens, organisé par le Comité National de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (CN-ZLECAf). L'objectif principal était de renforcer la communication autour de la ZLECAf et d'impliquer activement les blogueurs dans la diffusion de l'information sur cet important accord pour l'Afrique. La ZLECAf : un accord clé pour l'intégration économique de l'Afrique Signée en mars 2018 à Kigali, la ZLECAf vise à créer un marché unique pour les marchandises et services en Afrique, favorisant ainsi l'intégration économique du continent. La Côte d'Ivoire, sous la direction du Président Alassane Ouattara, a été pionnière en établissant un comité national opérationnel pour promouvoir et mettre en œuvre cet accord au niveau national. L'afterwork s'est déroulé en plusieurs étapes clés. Après un mot de bienvenue de Mme Bamba Matiéni, chargée de programmes au Secrétariat du CN-ZLECAf, M. Yao Koua

Côte d'Ivoire : La facture d'électricité qui électrise les esprits

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Abidjan, un soir de canicule. Assis devant mon ventilateur qui tourne à plein régime, je decide consulter l’état de ma facture d’électricité via une application Mobile Money. Mon cœur s'arrête. Le montant affiché a de quoi faire disjoncter n'importe quel Ivoirien ! Et je ne suis pas le seul à grogner. Sur les réseaux sociaux , dans les maquis, partout, c'est le même refrain : "L'électricité est devenue un luxe !" Un véritable casse-tête pour les ménages ivoiriens Il faut dire que la situation est préoccupante. Selon les chiffres officiels, le coût de l'électricité a augmenté de plus de 10% . Pour beaucoup de familles, cette hausse, même si elle avait été annoncée, dans les faits c’est difficile à supporter. Comment joindre les deux bouts quand la facture d'électricité représente une part de plus en plus importante du budget ? Les raisons de cette augmentation sont multiples : investissements dans les infrastructures, coût des matières premières, etc.

La vie d'abord, le travail ensuite

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Avez-vous déjà entendu parler du Karoshi ? Ce terme japonais, qui signifie "mort par surtravail", décrit un phénomène malheureusement courant au Japon. Mais le surinvestissement professionnel n'est pas un problème uniquement asiatique ; il touche également de nombreux travailleurs en Côte d'Ivoire.  Une étude menée en 2015 dans l’un des ports révélait déjà un taux de stress alarmant chez les employés : 54,6%. Depuis, la situation ne s'est malheureusement pas améliorée. En effet, entre 2016 et 2020, on observe une augmentation croissante des maladies cardiaques (+41%) et des accidents vasculaires cérébraux (+19%) liés aux longues heures de travail. Ces données, hélas toujours d'actualité en 2024, soulignent les défis majeurs auxquels la santé mentale, professionnelle et physique des travailleurs ivoiriens est confrontée. Qui aurait cru que le travail pouvait tuer au sens propre ? Et pourtant, comme on peut le voir plus haut, c'est bien le cas. De nombreus