Le 10 mars 2022, j'ai assisté en tant que blogueur au meet-up présenté par docteur Ranie-Didice Bah Koné, secrétaire exécutive du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC) sur la lutte contre la flambée des prix des denrées de grande consommation. L'objectif de cette rencontre était d'informer les participants et les invités sur la mission du CNLVC et de faire le bilan des actions de l'État dans la lutte contre la vie chère.
Mobilisation nous contre la vie chère en Côte d'Ivoire https://t.co/vKpjDCjieO
— Oussou Wilfried 🇨🇮 (@oussoucanis) February 19, 2022
La mission du CNLVC
La mission du CNLVC est de proposer et de mettre en œuvre des mesures visant à lutter contre la vie chère. Il travaille en étroite collaboration avec les différents acteurs du marché (producteurs, distributeurs, consommateurs) pour garantir une juste répartition des coûts de production et des marges bénéficiaires.Au cours de la rencontre, le docteur Ranie-Didice Bah Koné a dressé le bilan des actions menées par l'État dans la lutte contre la flambée des prix des denrées de grande consommation.
Impact économique de la pandémie et la guerre en Ukraine
La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont eu un impact économique majeur sur l'ensemble des pays, entraînant une inflation généralisée dans le monde entier. La Côte d'Ivoire n'a pas été épargnée par cette situation, mais le gouvernement a pris plusieurs mesures pour lutter contre la vie chère.
Parmi ces mesures, on peut citer la subvention des prix des produits pétroliers, le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation, la suspension des droits de douane pour les importations de blé, le soutien financier aux femmes du vivrier et la création de coopératives agricoles.
Ces différentes mesures visent à renforcer la sécurité alimentaire du pays, à encourager la production locale et à créer des emplois dans le secteur agricole, tout en garantissant la qualité des produits alimentaires proposés sur le marché local.
Doit-on s'étonner que la vie devienne chère en #CIV225 après la crise à Covid-19 ?
— Ben Mohamed SOUMAHORO (@Ben_M_SOUMAHORO) July 17, 2021
J'estime que non car nous sommes un Pays consommateur qui n'est autosuffisant dans aucun domaine sauf erreur de ma part alors au lieu de crier sur tous les toits, mettons fin à cette situation. pic.twitter.com/F9SYYsL6FO
La hausse des prix des produits de consommation courante en Côte d'Ivoire est un problème récurrent qui touche particulièrement les populations à faible revenu. Les produits de première nécessité tels que le riz, le sucre, l'huile et le lait ont connu une augmentation significative de leur prix ces dernières années. Cette situation a pour conséquence une baisse du pouvoir d'achat des consommateurs, une augmentation de la pauvreté et une détérioration de la situation économique du pays.
Actions du gouvernement pour lutter contre l'inflation
Pour répondre à cette situation, le gouvernement ivoirien a créé en 2017 le Conseil National de Lutte Contre La Vie Chère (CNLVC). Ce conseil, présidé par le Premier Ministre, a pour mission de veiller au respect des prix des produits de grande consommation, d'être un cadre permanent d'échanges entre les secteurs public et privé, et de sensibiliser les consommateurs.
Depuis sa création, le CNLVC a pris plusieurs mesures concrètes pour limiter l'inflation et améliorer l'offre.
Les mesures concrètes prises par le gouvernement
Parmi ces mesures, on peut citer la subvention des prix des produits pétroliers, le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation, la suspension des droits de douane pour les importations de blé, le soutien financier aux femmes du vivrier et la création de coopératives agricoles.
𝗟𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗰𝗵𝗲̀𝗿𝗲 | Le gouvernement ivoirien adopte 9 mesures notamment la subvention partielle des prix des produits pétroliers, le plafonnement sur une période de 3 mois, des prix de certaines denrées alimentaires…#CIV225 pic.twitter.com/aV8DPsAdg1
— Facely Konaté (@FacelyKonate1) March 5, 2022
Ces différentes mesures visent à renforcer la sécurité alimentaire du pays, à encourager la production locale et à créer des emplois dans le secteur agricole, tout en garantissant la qualité des produits alimentaires proposés sur le marché local.
Impact des mesures du gouvernement sur l'économie locale
Le soutien financier accordé aux femmes du vivrier permettra également de créer des emplois dans le secteur agricole et de renforcer l'autonomie économique des femmes. En outre, le gouvernement a mis en place des formations pour les femmes du vivrier afin de renforcer leurs compétences techniques et commerciales. Parallèlement à ces mesures, le gouvernement a mis en place un système de surveillance du marché pour éviter toute spéculation sur les produits alimentaires.Mise en place d'un numéro vert : 1343
La Brigade de Contrôle Rapide (BCR) est une force chargée de veiller au respect des tarifs pratiqués par les commerçants et de sanctionner ceux qui ne respectent pas les règles en vigueur. Pour faciliter le contact avec cette brigade, le gouvernement a mis en place un numéro vert, le 1343.Le gouvernement a mis en place un numéro vert, le 1343.
Le non-respect des tarifs pratiqués par les commerçants est un problème courant. Les commerçants qui ne respectent pas les règles en vigueur peuvent causer de graves préjudices aux consommateurs, notamment en leur faisant payer des prix excessifs pour les produits et services qu'ils offrent (Exemple le prix du pain de 174g plafonné à 150 FCFA vendu à 200 FCFA) . C'est pourquoi le gouvernement a décidé de mettre en place un numéro vert pour contacter la Brigade de Contrôle Rapide (BCR), qui est chargée, en principe, de contrôler et de sanctionner les commerçants qui ne respectent pas les tarifs pratiqués.
Ce numéro vert permet aux consommateurs de signaler les infractions commises par les commerçants et de demander l'intervention de la BCR. Le numéro vert est gratuit et accessible, en principe, à tous les consommateurs.